25 Sep. 2017
Bien que la perception des Québécois envers les professions en assurance de dommages se soit globalement améliorée au cours des 10 dernières années, les conditions de travail favorables de ces carrières demeurent largement sous-estimées. En effet, quatre Québécois sur cinq ignorent que le diplôme d’études collégiales (DEC) Conseil en assurances et en services financiers permet d’accéder à des carrières qui offrent des salaires compétitifs et un taux d’emploi de 100 %[1]. C’est ce que révèle un récent sondage mené par Léger pour le compte de la Coalition pour la promotion des professions en assurance de dommages (Coalition).
Une évolution favorable de la perception
Depuis 2006, la Coalition sonde aux deux ans la population québécoise sur sa perception à l’égard des carrières en assurance de dommages. Au fil des années, une amélioration notable a été remarquée. En effet, seulement 23 % des répondants du sondage de 2017 ont une perception défavorable de ces professions, alors que cette proportion atteignait 40 % en 2006. Les Québécois perçoivent aujourd’hui ces emplois comme étant stables et bien rémunérés (29 %) et offrant un taux de placement élevé (15 %). Fait à noter, seulement 4 % des Québécois pensent que ces emplois offrent des perspectives intéressantes pour les candidats issus de l’immigration. Or, dans le domaine de l’assurance de dommages, une entreprise sur quatre ayant embauché des professionnels depuis deux ans a recruté au moins un candidat issu de l’immigration récente[2]. Parmi les points négatifs associés aux professions en assurance de dommages, les répondants les perçoivent comme étant ennuyeuses et routinières (23 %) ou encore, offrant très peu de débouchés (8 %). « Ces résultats sont encourageants pour l’industrie. Ils démontrent aussi l’importance de poursuivre des activités de promotion, comme le fait la Coalition, afin d’intéresser davantage de candidats aux professions de l’assurance de dommages », mentionne Me Robert LaGarde, président et chef de la direction de la Coalition.
Des conditions de travail sous-estimées
Le salaire moyen à l’embauche des emplois en assurance de dommages est fortement sous-estimé par les Québécois. En effet, plus de la moitié des répondants (51 %) croit que celui-ci se situe sous la barre des 40 000 $. Pourtant, un professionnel entame sa carrière avec un salaire moyen de 43 000 $[3]. Autre fait intéressant, devant un choix de quatre formations collégiales d’avenir, 80 % des répondants ignorent que le DEC Conseil en assurances et en services financiers se classe au premier rang en termes de salaire et de taux de placement. Plus d’un Québécois sur quatre (26 %) opte pour le DEC Environnement, hygiène et sécurité au travail, suivi par Conseil en assurances et en services financiers (20 %), Techniques juridiques (17 %) et Techniques de bureautique (17 %). Or, du lot, la formation en assurance et services financiers offre la meilleure rémunération et est la seule à offrir un taux de placement de 100 %, selon Jobboom[4]. « Outre le bon salaire et les excellentes perspectives d’embauche, les emplois en assurance de dommages offrent des défis pour ceux qui ont soif d’apprendre. L’arrivée de nouvelles tendances et technologies comme l’économie de partage, la voiture autonome, l’intelligence artificielle et les mégadonnées transforment actuellement l’industrie et amènent les professionnels à sans cesse parfaire leurs connaissances. C’est donc un choix plus que gagnant », conclut Me LaGarde.
Méthodologie
Depuis 2006, la Coalition sonde aux deux ans la perception des Québécois à l’égard des professions en assurance de dommages. Du 14 au 16 août 2017, un nouveau sondage a été mené par Léger auprès d’un échantillon représentatif de 1 003 Québécois(es) âgé(e)s de 18 ans et plus, pour le compte de la Coalition. Pour consulter les faits saillants du sondage, consultez la fiche synthèse ici.
[1]Jobboom. Les carrières d’avenir 2016 : 25 formations gagnantes au niveau collégial, 2016.
[2] Coalition. Les besoins et la qualité de la main-d’œuvre dans l’industrie de l’assurance de dommages au Québec, mené par SCOR, 2017.
[3] Idem
[4]Jobboom. Les carrières d’avenir 2016 : 25 formations gagnantes au niveau collégial, 2016.